Exploration urbaine

 

L’exploration urbaine, abrégé urbex (de l'anglais urban exploration), est une activité consistant à visiter des lieux construits et abandonnés par l'homme, mais cette pratique inclut également la visite de lieux interdits, cachés ou difficiles d'accès, tel que des tunnels de métro, des catacombes, des chantiers de constructions/rénovations et des rooftops (sommets d'immeubles, monuments...). La pratique regroupe ainsi diverses activités dites « underground » comme la « cataphilie », la « toiturophilie ». L’explorateur urbain est communément désigné par le néologisme urbexeur. La pratique s'est très répandue avec l'émergence des réseaux sociaux, notamment grâce à YouTube.

 

 

 

Origines

 

La pratique émerge dans les années 1980. En France, la région parisienne est propice à cette activité (métro, nombreux chantiers, usines, hôpitaux et autres bâtiments abandonnés, toits d'immeubles, monuments, souterrains, etc.) et dérive du mouvement de cataphilie. L'Australie, les États-Unis et les pays anglo-saxons d'une manière générale comptent également des communautés importantes de pratiquants.

 

 

 

France

 

En France, l'exploration urbaine fut jadis majoritairement issue de la cataphilie parisienne et de ses ramifications. Elle s'est rapidement diffusée dans l'ensemble du pays. D'abord présente uniquement sur le net autour d'une communauté restreinte basée sur un site de chat, la « riffzone », elle a vu apparaître ses premiers forums destinés aux Parisiens, Lyonnais, puis partout en France. Elle a fait son apparition dans les médias conventionnels dans un second temps, notamment de par la multiplication des reportages sur la cataphilie, la toiturophilie, et leurs rediffusions illimitées sur les chaines de la TNT. De nos jours, de nombreux sites web, profils Flickr et pages Facebook se sont créés depuis les années 2010, entraînant la découverte et le partage de très nombreux sites encore inconnus, mais aussi un réel débat sur sa pratique, ses codes de déontologie quant à la discrétion et la préservation des lieux. Les débats sont fréquents et parfois houleux sur les nombreuses discussions liées à cette pratique sur les réseaux sociaux. Des Galeries d'art spécialisées dans la photographie s'intéressent aussi à ce phénomène, la beauté émergent du déclin de ces lieux.

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

Les biens sans maître

 

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